54 – Tikal, Guatemala

Du 11 au 13 février

Nous voilà tous excités de passer notre 5ème frontière et de découvrir un nouveau pays. A 10 heures, toujours accompagnés de Claire, David et leurs enfants, nous quittons le Bélize pour toujours, direction Tikal, Guatemala. Cette fois nous n’avons aucune attente.  Pour le Mexique, nous avons eu des attentes très basses, et nous nous sommes bien trompés. Pour le Bélize, nous avons eu des hautes attentes, et nous nous sommes à nouveau trompés. Donc cette fois-ci, aucune raison d’anticiper quoi que ce soit.

Nous arrivons à la frontière. Les démarches durent 2 heures, c’est rapide ! 🙂  A partir de ce moment et jusqu’à l’entrée des Etats-unis, nous ne parlerons plus qu’espagnol. Nous devons apprendre cette jolie langue. Heureusement, c’est une langue similaire au roumain et au français. Parfois, cela arrive à Damien de parler roumain avec les locaux, sans en être conscient, et à Irina de leur parler soit français, soit italien. 🙂 Même si on ne maîtrise aucune de ces langues étrangères. 🙂

Juste après la frontière, nous devons négocier avec les fonctionnaires guatémaltèques le prix pour traverser un pont. Une barrière manuelle nous empêche de passer. C’est vraiment pénible. Ils nous demandent de payer 60 quetzals (le monnaie guatémaltèque : 7 quetzals = 1 dollar américain). Evidemment que c’est beaucoup trop cher ! Nous faisons notre spectacle “les idiots en vacances”, comme d’habitude. On se regarde bizarrement et on donne le prix que nous convient, 30 quetzals. Au bout de 3 min, ils acceptent notre proposition. 

Une demi-heure plus tard, à El Cruce, nous nous arrêtons au bord de la route pour déjeuner. Encore une fois, nous n’avons aucune attente, mais nous sommes curieux de goûter la nourriture locale. Comme nous n’achetons jamais de viande, on commande un steak chacun. La serveuse va faire les courses pour aller chercher les produits de notre commande. Le plat est prêt : la viande est en fait comme un morceau de carton et les frites sont pleines de colorants. Damien finit les verres d’eau mélangée à du tamarin. On touche du bois pour ne pas tomber malade. 🙂 

Vers la fin de l’après-midi, nous arrivons au parc archéologique de Tikal.  C’est assez cher pour y entrer. En plus, nous décidons de tous (nous sommes avec Claire et David et Tim et Ricke, un couple allemand avec leur bébé de 11 mois) prendre un guide pour le lendemain pour visiter le site maya et observer le lever du soleil. Pour cela, il faut se réveiller à 4 heures du matin. Donc ce soir, on se couche tôt. Nous avons un peu peur des moustiques ici, à Tikal, parce qu’il y a la malaria. 

Nous nous garons devant l’hôtel du parc et nous planifions le lendemain.

  1. Visite du site maya de 5h à 10h du matin
  2. CNED  de 10h à 14h, et pour ça nous avons besoin d’internet, d’une connexion assez rapide pour pas démotiver les enfants. Nous avons de la chance car il y a du wifi à l’hôtel. Ce qu’on ne sait pas encore, c’est s’il marche dans le camping-car. Il faut qu’on mette le blog à jour et nous n’y arrivons pas sans une bonne connexion wifi. A propos, même si le blog est un mois en retard, nous essayons d’avoir la page d’itinéraire à jour (chaque jour où nous sommes).
  3. Partir pour le Lac Peten, à Flores, vers 15h.

Et voilà, réveillés à 4h du matin, nous partons à 4:30. Il fait toujours nuit. Quelques-uns de nous ont peur des jaguars et des serpents. On y va quand même.  Nous sommes tout de suite rassurés parce que nous ne sommes pas seuls. On est au moins 100 personnes à visiter le site. Nous traversons le site archéologique dans le noir. On arrive au temple IV à 5 heures 15 du matin. Nous réussissons à monter dans le noir jusqu’au sommet du temple. Et nous attendons le réveil du soleil. Et nous attendons. Il est 5:45 du matin (ce n’est pas facile quand tu es entouré par des petits enfants. En plus, les guides ont insisté pour qu’on ne fasse pas de bruit de tout, qu’il faut qu’on respecte le réveil de la nature ! Et nous attendons encore plus. On demande aux enfants de ne pas parler. Ce n’est pas facile. Il est 6 heures du matin. Il commence à faire jour. Et bientôt, nous nous rendons compte que c’est tellement brumeux que nous ne verrons aucun lever de soleil ! En  bref, beaucoup de préparation et de stress pour RIEN ! 

Les plus hauts temples de cette zone sont situés à Tikal. Le plus haut est le Temple IV d’où on aurait dû voir le réveil du soleil. Il fait approximativement 70 mètres de hauteur. On descend et commence quand même visiter le site maya.  Les enfants, qui récemment ont regardé Indiana Jones, disent que le site dans le brouillard ressemble un peu à ce film d’Indiana Jones. 🙂

Les ruines mayas de Tikal sont l’une des attractions touristiques les plus célèbres de la Méso-Amérique. Le royaume aurait été l’un des plus puissants de l’ancienne civilisation Maya et aurait dominé une grande partie de la région mésoaméricaine de 200 à 900 après JC.

La place centrale d’où s’élève le temple maya le plus connu, sous lequel un roi serait enterré :

Juste devant lui, se trouve le temple construit en l’honneur de la femme du roi, même si son corps n’a pas encore été découvert. Ce n’est qu’une spéculation…

Sous la terre, il y a une pyramide non encore fouillée :

Suite à notre visite, on fait du CNED. Dès qu’on arrive à la maison (Johnny RV), on apprend que Bénédicte et Wincislas vont bientôt arriver. Donc nous décidons d’y rester encore une journée pour être avec eux. On profite et nous retournons sur le site archéologique plusieurs fois dans la journée pour photographier les animaux et le coucher du soleil. 

 

La flore et la faune

Tikal a la particularité d’être l’un des rares sites du patrimoine mondial de l’UNESCO protégés par des réglementations à la fois culturelle et naturelle. Cela tient à la fois à l’incroyable ville maya de Tikal et à la biodiversité de la forêt environnante.

Le perroquet :

Le dindon Ocellé :

Des champignons blancs sur un arbre :

Une fourmi gigantesque (pas aussi grande que la photo, mais un bon centimètre quand même !) :

L’oropendola :

Le pic :

Le singe araignée :

L’ortalide:

Le fulgore porte-lanterne :

Le Ceiba, l’arbre national de Guatemala:

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