44 – Uxmal, Yucatán, Mexique

Du 6 au 7 janvier

Nous arrivons à Uxmal dans l’après-midi. Nous garons les camping-cars dans le grand camping de site. Les enfants sont heureux car il y a une grande piscine, juste à côté d’un restaurant. Marc et Damien commencent négocier avec le guide. À 16h, nous commençons la visite d’une heure et demie. Il fait toujours très chaud et la plupart du site est en plein soleil. Allons, courage !

La pyramide du magicien est le plus frappant des monuments d’Uxmal. La légende dit qu’il a été construit du jour au lendemain par un nain doté de pouvoirs surnaturels – le magicien. En fait, il montre 5 phases de construction entre le 8ème et le 10ème siècle.

Le quadrilatère du couvent. Cette structure impressionnante a reçu son nom improbable car les Espagnols pensaient que les 74 chambres disposées autour d’une cour centrale ressemblaient à des cellules de couvent.

Uxmal est l’une des expressions les plus complexes et les plus harmonieuses de l’architecture Puuc. L’histoire de la ville est incertaine, mais la plupart des bâtiments sont datés du 7ème au 10ème siècle, époque durant laquelle Uxmal dominait la région.

Le terrain de balle:

Nous pouvons maintenant reconnaître le style de l’architecture Puuc. La rareté de l’eau peut expliquer le nombre de représentations du dieu de la pluie sur les bâtiments.

Si à Loltun nous avons vu la main noire (positivisme), à Uxmal nous voyons la main rouge (négativisme)

Pigeonnier : nommé après “roof comb”, ce palais en ruine fait face à un jardin rectangulaire et constitue l’un des endroits les plus évocateurs et paisibles d’Uxmal.

Suite à la visite, nous méritons une baignade dans la piscine. Désolé, mais nous n’avons pas pris de photos 🙂

Avant diner, nous visitons le musée de cacao qui fait également centre de sauvetage d’animaux (jaguars, singes, etc.). Nous arrivons tard au musée, il fait nuit. Nous sommes conviés à une cérémonie maya traditionnelle.  L’ambiance y est électrique : la musique et les chants, ainsi que les costumes et le sérieux des mayas nous resterons dans les mémoires. 

 

L’origine du cacao reste un mystère, même aujourd’hui. La théorie la plus largement acceptée est que son centre de diversité est situé sur le bassin de l’Orénoque, entre le Venezuela et le Brésil.
Cependant, on ignore encore comment le plant de cacao est arrivé au Mexique. Premièrement, en raison des vastes étendues de territoire qui séparent les différents pays. De plus, les moyens de transport de la plante se limitaient à la marche et, pour survivre, la plante devait être plantée dans les 10 jours suivant la récolte. Ainsi, la théorie la plus répandue est que le cacao suit les routes migratoires des Indiens.

En fin de visite du musée, nous dégustons du cacao local, au choix au sucre ou… aux épices.

Bien que le Mexique fût l’un des principaux pays producteurs de cacao et des pays consommateurs durant l’ère des Mayas et des Olmèques jusqu’au début du XXe siècle, le Mexique produit actuellement seulement 1% de la production mondiale. 

Le mot “cacao” vient du mot olmèque “kakaw”. Le mot “chocolat” est une combinaison du mot maya “chokoh” qui signifie chaud et “ha” ou eau. Le mot résultant “chokoh ha” se réfère par conséquent à la boisson chaude à base de cacao bue par les Mayas.

Une forme d’offrande aux dieux, au lieu de sacrifier un être humain, consistait en une poudre à base de fèves de cacao. Les lobes des oreilles ou la langue étaient coupés ou percés à l’aide d’épines de cactus, de queue de raie manta ou d’un couteau d’obsidienne. Le sang coulait sur les fèves de cacao et était mélangé dans une boisson offerte aux dieux. Alléluia ! 🙂

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